Lourdement armés, les Beaufighters du Coastal Command constituèrent L'une des armes anti-navires les plus redoutées de la marine de guerre Allemande.
Le Bristol 156 qui devait ensuite être connu sous l'appellation de Beaufighter, naquit d'une improvisation imposée au bureau d'études de Bristol, alors dirigé par Roy Fedden et Leslie Frise. Lorsque survint la crise de Munich en 1938, la R.A.F. se trouvait désespérément à court de chasseurs modernes, et en particulier d’avions lourderment armés, utilisables pour l'escorte à longue distance et la chasse de nuit.
Bristol mettait une touche finale au bombardier torpilleur Beaufort, lorsque les responsables suggérèrent de utiliser certains ensembles majeurs de cet avion au profit d'un nouveau chasseur à long rayon d'action. Le projet Bristol Type 156 reposait sur l'emploi des éléments extérieurs de la voilure, des empennages, et du train d'atterrissage du Type 152. Les spécifications demandaient l'utilisation du nouveau moteur en étoile Bristol Hercules. Il ne restait plus qu’à créer une nouvelle cellule. Le premier projet, réalisé en quelques jours fut soumis à l'Air Ministry en octobre 1938. Quatre prototypes furent commandés, dont le premier prit l'air le 17 juillet 1939, soit quarante-cinq jours seulement avant l'entrée en guerre du Royaume-Uni.
Le baptême du feu du Beaufighter eut lieu à la fin de la bataille d'Angleterre, dans sa version Mk 1 F, dotée du radar AI Mk IV Lorsque le Blitz contre l'Angleterre prit fin, les cinq Squadrons dotés de Beaufighters avaient remporté plus de soixante victoires aériennes.
C'est sur l'initiative du commandant en chef du Coastal Command , un Anglais au nom pourtant bien Français, l'Air Chief Marshal, Sir Philip Joubert de la Ferté, que furent constituées des unités mixtes employant le Beaufighter comme chasseur, chasseur bombardier, et torpilleur. La première formation ainsi constituée comprenait les 149, 236, et 254 Squadrons, basés à North Coates dans le Lincolnshire. Très vite, les unités du Coastal Command allaient être engagées contre les convois Allemands circulant sous la protection de navires puissamment armés tant contre les navires de surface des Alliés, que contre leurs avions. Tandis que les Beaufighters de chasse occupaient les avions ennemis, les bombardiers couvraient l'attaque des torpilleurs. Les unités furent renforcées en mai 1943, par des Beaufighters Mk VI C armés de huit roquettes fixées sous la voilure de l'avion. Cette version du Beaufighter reçut l'appellation officieuse de "Flakbeau" tandis que les torpilleurs étaient baptisés 'Torbeau". Deux autres wings du même type furent créés, composés des Squadrons 144, 235, 404 (Canadien), 455 (Australien) et 489 (Néo-zélandais). Directement dérivé du Mk VIC, le Beaufighter Mk X devint la principale version de série, qui fut presque exclusivement utilisée par le Coastal Command. Il était propulsé par des Bristol Hercules Mk XII et pouvait emporter les mêmes charges extérieures que son prédécesseur dans la ganune. Certaines mitrailleuses Vickers .303 furent remplacées par des mitrailleuses Browning, parfois jumelées. Tandis - que les Beaufighters du Coastal Command continuaient à harceler les navires allemands qui tentaient de forcer le blocus des ports de l'Atlantique dans le golfe de Gascogne, les Beau MkX des Wings d'attaque furent déployés en Ecosse au début de 1944 en vue d'entreprendre des patrouilles, désignées "Rovers", pour intercepter les navires qui tentaient de ravitailler le Tirpitz, réfugié dans un fjord de Norvège, et d'en revenir chargés de minerai de fer, vital pour l'effort de guerre allemand. Jusqu'en décembre 1943, le 455 Squadron (R.A.A.F) basé à Leuchars vola sur des Handley Page Hampden, effectuant des missions anti-navires en Mer du Nord. C'est à cette date qu'il fut retiré des opérations en vue de sa conversion sur Beaufighter. Le 2 avril 1944, il rejoint le 489 Squadron (R.N.Z.A.F.) commandé par le Wing Commander J.S. Dinsdale, sur la base de Langham, Norfolk. où ils formèrent le Langham Strike Wing. La spécialité du Squadron était la lutte anti - Flak, ouvrant la voie aux Torbeaus du 489. Dans ce rôle, le 455 avait la primeur du feu ennemi, mais avec le Wing Commander J.N. Davenport, secondé par les Squadron Leaders Collin Milson et A.L. Wîggs, l'unité avait selon de nombreux historiens officiels, trois des tacticiens les plus pugnaces et les mieux inspirés des chasseurs de navires du Coastal Command. Au moment du débarquement en Normandie, huit Squadrons du Coastal Connnand étaient dotés de Beaufighters . C'étaient les 143, 144, 235, 236, 254, 404, 455, et 489, la plupart ayant été transférés sur des aérodromes dans le sud de l'Angleterre en vue d'interdire toute circulation de navires ennemis sur la Manche.
Plusieurs maquettes du Beaufighter existent - ou ont existé- au 1/48ème, deux versions en vacuformé chez Falcon, et un Beaufighter Mk VI en résine réalisé par José Femandes. Cette dernière étant difficile, pour ne pas dire impossible à trouver.
Je vous fais grâce du détail du contenu de la boite, vous avez pu le lire autant de fois qu'il existe de revues traitant de maquettes d'avions, c'est sans intérêt, et quelque peu rébarbatif au bout de la huitième fois. Si la première impression fût très positive, en poussant les investigations plus avant, je me rendis compte que cet avion allait demander quelques heures de travail pour devenir un beaufighter digne de ce nom. En clair, la maquette est loin d'être conforme à ce qui a pu être écrit ça et là, en particulier au niveau des vitres, des trains d'atterrissage, des moteurs et de l'intérieur.
Passé le quart d'heure d'extase, je me suis dit qu'il serait bienvenu de sortir la documentation dont je disposais, à commencer par le plan MAP. Les ailes sont conformes au plan, la seule petite différence apparaissant sur les feux de formation (ceux qui restent blancs, et pas rouges, ni verts... ) ce qui ne veut pas dire que le kit Tamiya soit faux. Les différents panneaux de l'intrados comme de l'extrados sont bien représentés, à l'exception du panneau d'accès au canot de sauvetage qui se trouve sur l'aile bâbord, entre la fin du fuseau moteur et l'emplanture de l'aile. Les accès aux réservoirs et leurs jauges n'ont pas été omis. Les trappes de train sont particulièrement belles, et les soutes sont très bien conçues, ce qui évitera certains masquages délicats au moment de la mise en peinture. En ce qui concerne le fuselage, il faut noter une erreur, et un regret. L'erreur se trouve à l'arrière de l'appareil, la courbe entre la dérive et la roulette étant un peu trop prononcée. Le regret, c'est que la dérive n'ait pas été conçue de façon à être amovible sans jouer du cutter. Si les stabilisateurs ( et en particulier la forme des plans mobiles ) ne sont pas conformes aux plans, j'ai trouvé de nombreuses photos confirmant que la découpe choisie par Tamiya est juste. La gravure du fuselage est correcte.
Après ce "Walk Around" de l'avion venons en aux points critiques L'intérieur et les moteurs. Tamiya dans ce domaine reste égal à lui même, c'est à dire nul
L'intérieur est hélas à l'image des autres productions japonaises, et demandera une réfection totale. Le tableau de bord est représenté par un décal, les consoles sont plates et dépourvues de tout aspect vivant, et les deux sièges mériteront d'être remplacés. Les sangles sont également représentées par des décals, ce qui est loin d'être l'idée du siècle. Les moteurs furent une grande déception. Les cylindres du Bristol Hercules sont grossiers, et Tamiya a totalement oublié les tuyaux d!échappement qui rejoignent le collecteur annulaire. Seule consolation à cet endroit de l'avion, les capots moteur sont magnifiques, et les hélices grandioses. Les vitres sont elles aussi décevantes, et ont comme un effet de loupe! je ne conserverai que le phare d'atterrissage, et les "clears" représentant les feux de formation . Ayant choisi de représenter le poste arrière ouvert, la première étape consiste à découper l'ouverture du dit poste avant de refaire la totalité des éléments de structure apposés sur les flancs de l'avion. Cette opération donnera un vrai relief à l'intérieur de l'avion. Le tableau de bord, au standard des appareils anglais, n'est pas une pièce difficile. J'ai travaillé comme d'habitude avec de la feuille d'aluminiun, ( l'idéal est une feuille d'imprimerie Offset) découpée aux formes de la planche de bord, et percée à l'emplacement des instruments. La planche centrale, de forme rectangulaire est réalisée séparément, de façon à respecter le relief qu'elle avait par rapport au reste du tableau de bord. Le manuel du pilote du Beaufighter identifie avec précision chacun des cadrans de l'avion, ce qui permet de percer au plus juste en se référant à la planche "British Aircrafts Instruments" de Waldron. Après le perçage, la peinture et une légère patine, chaque instrument est découpé et posé à sa place avec une goutte de colle blanche qui permet un repositionnement en cas de dérapage. Une fois la position certaine, on laisse sécher, et on fixe chaque cadran avec une goutte de Cristal Clear. Le volant de Trim qui se trouvait à la droite du cockpit est issu d’un set "Reheat Models'. Attention, le volant de Trim pouvait se trouver aussi bien à droite qu'à gauche de la colonne, toujours en fonction de l'origine de l'avion. Pensez donc à vérifier par des comparaisons du Serial Number d'où venait l'avion que vous avez choisi de monter. Les consoles latérales sont poncées et entièrement refaites, en prenant modèle sur les schémas figurant dans le manuel du pilote. Les manettes en photo-découpe proviennent du même set "Reheat Models" que le volant de Trim, le compas est tourné dans un bout de grappe, peint et patiné, puis agrémenté d'une façade issue d!un set Waldron, découpée au Punch & Die. Le tuyau de chauffage est refait en fil de téléphone sur lequel j'ai enroulé du fil de cuivre plus fin, et les nombreux fils qui courent de chaque côté des parois latérales sont représentés en fil de cuivre de différents diamètres. Le manche à balai fourni dans la maquette est particulièrement beau, il sera conservé en l'état, sans oublier de le mettre dans une position conforme à celle des plans mobiles. Le siège du pilote a été refait en carte plastique, sans omettre le système de rabattement. le tout a été peint en vert olive foncé, "weatheré" au Rub'n Buff afin d'obtenir une patine opérationnelle.
Le siège sera ensuite agrémenté de sangles faites en feuilles de plomb puis agrémentées de boucles Waldron. Deux lampes et un viseur sont confectionnées et remisés jusqu'à la préparation de la verrière avant. Le palonnier fourni est superbe, la seule modification qu!il subira sera la mise en conformité avec la position de la dérive. Comme pour le pilote, le siège de l'observateur a été refait en plasticard, traité et peint de la même manière. Ayant choisi de représenter la bulle ouverte, il faut impérativement réaliser en scratch les éléments de structure entourant l'ouverture. Un gabarit de plombier me servit donc pour prendre une empreinte précise des cadres avant et arrière situés au niveau des lignes de structure entourant l'ouverture. Ces deux cadres furent fixés au plancher et ne prirent leur place le long de l'ouverture que lors de l'assemblage du fuselage. Le plancher et le support du siège sont très beaux, ils ne nécessitent pas de modification. On n'oubliera pas de représenter les équipements de secours, en se référant au manuel du pilote qui en fournit une liste complète. Tamiya a eu la bonne idée de représenter les bombonne d'oxygène et d'eau potable, mais hélas, la pièce fournie n’est qu'une façade. Après avoir allongé le plancher, une étagère a été refaite en carte plastique et en tiges de plastique (Evergreen), et une bombonne tournée dans une grappe de plastique. Elle sera remoulée en résine. La structure de l'étagère a été peinte en vert foncé, les bombonne en jaune. Les différents écorchés dont je disposais faisaient état de trous disposés à l'avant et à l'arrière des deux trappes d'accès inférieures à l'avion. Ces trous ne figurent pas sur la maquette. Il convient donc de supprimer les deux montants avants et amères de chaque puits, et de les remplacer par une plaque de plasticard percée de six trous. Les deux trappes d'accès ventrales sont peintes et patinées, mais ne seront fixées que lors des opérations finales, conformément au plan de montage, qui fait état de deux trappes se fermant à l'aide de câbles tracteurs. La trappe arrière pouvait également être actionnée par des vérins hydrauliques, en particulier sur les appareils produits par Rootes. Dernier aménagement avant l'assemblage du fuselage, les orifices des canons doivent être percés de façon à recevoir après les opérations de peinture, un tube métallique qui matérialisera le canon de 20mm. La fermeture du fuselage se fait sans aucun problème, ça joint parfaitement et l'avion sera peu gourmand de mastic. La partie inférieure de l'avion vient solidifier l'ensemble et donne le bon dièdre pour les ailes, c'est une excellente idée. Attention, la ligne de structure qui apparaît au niveau du joint de collage sur la partie avant du fuselage est purement imaginaire, il faut donc la faire disparaître avec tous les moyens usuels. Le pare-brise fourni par Tamiya, est beaucoup trop épais. Il devra être thermoformé, comme la bulle arrière. Pour ma part, je me suis servi de la bulle fournie dans le kit Falcon, qui est d'une limpidité exemplaire. Deux lampes étaient fixées sur les montants du pare - brise avant, ainsi que les systèmes d’ouverture et d’éjection du panneau tribord qui pouvait servir de sortie de secours. Je n'ai pas monté la mitrailleuse cal .303 7,7mm mais l'ai conservée en vue d'une utilisation sur le diorama. Le fuselage est très beau et ne requiert pas beaucoup de travail à l'extérieur. Une languette de plasticard sera collée en avant de la bulle de l'observateur, et deux carénages en forme de goutte prendront place sous cette même bulle, côté gauche, et son l'armature côté droit. Les commandes des stabilisateurs sont moulées "dans la masse". Il faut tout enlever refaire des guignols en plastique étiré, et les positionner conformément au numéro de série de l'avion, en extrados, comme sur l'appareil que j'ai choisi, ou en intrados. L'antenne ne sera fixée qu’après le montage final, juste avant la peinture. Si vous choisissez de monter le Beaufighter sans apporter de modifications au niveau des moteurs, le montage des ailes sera particulièrement simple. Lorsque j’ai réalisé cette maquette, aucun accessoiriste ne s’était intéressé au Beaufighter. C’est un ami qui a réalisé pour moi un carter-moteur et un cylindre que je n’ai eu qu’à remouler. On trouve désormais de magnifiques moteurs Hercules au 1/48ème. Une ouverture est confectionnée dans le capot du moteur bâbord, ce qui nous permettra d'avoir une vue directe sur le moteur ouvert. C'est à ce moment que j'ai peint le collecteur d'échappements. avec une peinture composée de noir et de cuivre, virant vers le jaune au niveau de la lèvre du collecteur ( magie des montées en température ). Une des étapes les plus délicates ( et répétitives ) est la mise en place des tuyaux d'échappement qui convergent vers le collecteur annulaire qui est très bien représenté sur la maquette. Ces tuyaux sont réalisés en fil téléphonique ( encore ) peints en marron et vieillis à la peinture à l'huile afin de représenter les couleurs diverses et variées par lesquelles peut passer un tuyau soumis à de fortes chaleurs. Il m'a fallu beaucoup de calme pour centrer correctement le moteur en résine sur la pièce supportant les volets de refroidissement ( volets que j'ai également choisi de modifier ). Les fils d'allumage ainsi que les conduits de carburant sont ajoutés au moteur avant qu'il ne prenne place dans son capot ( Ouf, ça passe sans frotter ). Les volets de refroidissement fournis dans la maquette sont en position fermée. Devinez quoi, je préfère les volets ouverts ! La première démarche consiste à détacher les volets d'origine de la cloison du moteur. Des volets neufs sont alors réalisés dans un plastique déjà arrondi, issu d'un gobelet de machine à café, les languettes positionnées à l'extérieur des volets sont réalisées en plasticard ( Evergreen 0.010 x 0,020 ). La maquette a été particulièrement bien conçue, et le bloc moteur peut être repositionné de façon correcte malgré la suppression de la couronne de volets. Les sorties d'échappement données dans la maquette ne sont pas utilisables, je me suis rabattu sur les pièces en White-Metal du kit Falcon. Elles ne prendront place qu’après la peinture. Dernier point, on n'omettra pas de réaliser en tige Evergreen, (Diam 0.025) les quatre fixations qui maintenaient le collecteur annulaire au carter moteur. Une fois les moteurs terminés, les ailes ne demandent pas beaucoup de travail. l’assemblage est net, sans bavure et peu gourmand en mastic. Tamiya a bien représenté les ailerons. Je n'ai fait de découpe qu’ aux extrémités de ceux-ci. Les phares d'atterrissage demanderont à être remplacés par des phares de voiture au 1/43ème, et une cloison est aménagée entre les deux phares. La vitre d’origine se pose parfaitement dans son logement. La partie avant des feux de position est remplacée par un bout de réglette de couleur. C'est la seule façon de restituer l’effet de masse des feux. La partie arrière des feux reste incolore, les pièces d’origine seront utilisées. Le train principal, bien que finement gravé parait un peu pataud. B convient ici de supprimer la tige qui monte à l'extérieur de chaque jambe, et de les remplacer par un morceau d’aiguille de même longueur. Ceci permet de laisser passer le jour dans les interstices apparaissant au niveau des parties de fin diamètre, et allège considérablement l'ensemble. Les roues fournies dans la maquette ne sont pas belles, Seule la jante en sera prélevée, pour prendre place sur des roues de Mosquito de chez True Details, qui ont un aspect aplati. Les soutes et les trappes de train sont très belles. Elles peuvent être montées, peintes et vieillies avant de prendre place dans leurs logements. La roulette arrière est solidaire de sa jambe, et ne comporte pas la rainure anti-dérapage. J'ai remoulé une roue arrière de Mosquito, puis l'ai substituée à celle de Tamiya.
Appareil volant au sein du Costal Command, l'avion que j'ai choisi de monter était peint en Dark Sea Grey sur les parties supérieures, et en Sky type S, dessous. Les bords d’attaque des ailes ainsi que les zones portant des éraflures ont été recouvertes de RubN'Buff, puis l'avion a été peint en Dark Sea Grey Humbrol. Certains panneaux ont été éclaircis de façon à restituer les différentes nuances d'une peinture qui a souffert du climat marin. La peinture a ensuite été écaillé aux endroits fragiles, puis les bandes d’invasion ont été apposées sur les ailes et le fuselage. Attention à bien écailler la peinture avant de peindre les bandes noires et blanches, car les avions n' ont pas attendu le 6 juin 44 pour mener des missions de guerre et recevoir quelques coups. Quelques écaillures plus légères sont représentées sur les bandes. L'ensemble des marquages est réalisé au pochoir ou à la main ( à l'exception du numéro de série qui est fait à l'aide de transferts ), un drapeau Néo-zélandais est apposé à l'avant de l'avion côté bâbord. C'est à ce moment que les tuyaux d'échappement, les trains d’atterrissage et autres hélices prennent leur place. Les traînées d’échappement sont représentées à raide d’un fin trait d'aérographe, des coulures d’huile et de pétrole apparaissent autour des orifices de remplissage et de contrôle. Elles sont réalisées avec de la peinture.... à l'huile Trois unités de Beaufighter prirent part à l'attaque de Den Helder, chacune ayant un rôle spécifique dans l'opération. En plus de leur armement embarqué, les Beaufighters du Sqn 455 étaient armés de roquettes. J'ai choisi de représenter ces roquettes sur leur chariot, après l'assemblage. Il faut donc séparer les roquettes de leurs rails, et refaire la glissière de lancement en apposant deux tiges ( Evergreen Diam 0.025 pouce ) de chaque côté du rail. Ce sont les seules modifications à apporter aux rails du kit Tamiya. En aucun cas on ne fixera les fils de mise à feu des roquettes sur les rails, car ceux-ci étaient fixés en premier à la roquette, puis connectés en dernier lieu à une prise situé sur l'arrière du rail. Lors du prélude à Overlord, la plupart des unités du Coastal Command avaient été déplacées vers le sud du Royaume Uni. Le 24 septembre 1944, alors que toutes avaient regagné leurs bases, quatorze avions du 143 Squadron furent rappelés à Langham où ils retrouvèrent les Squadrons 455 et 489 (Torbeaus) pour attaquer les navires au mouillage à Den Helder. Pour cette attaque, des chasseurs bombardiers Mustang jouèrent le rôle d’escorte et de chasseur anti-Flak. Les tâches furent réparties de la sorte: 143 Sqn attaque des infrastructures du port 455 Sqn attaque des navires/ Flak 489 Sqn attaques à la torpille La date du 25 septembre coïncide avec le retrait des troupes alliées impliquées dans l'Opération Market Garden à Arnhem, ce qui laisse supposer que cet assaut faisait partie d'une manœuvre de diversion destinée à faciliter le sauvetage des troupes aéroportées. Vingt - trois navires se trouvaient au mouillage à Den Helder, et la force d'assaut fut accueillie à Nieuland et à Terchelling par de copieuses salves de Flak légère, qui faisait également preuve d’une grande précision. Un Beau plongea sur les navires et se désintégra, un autre s'écrasa en mer à environ deux kilomètres au large de Den Helder. Lorsque le Wing d'assaut quitta Den Helder, plusieurs navires avaient été endommagés et un dragueur de mines de la classe M avait été envoyé par le fond sous les coups des Beaufighters du Sqn 455. Deux Beaufighters furent portés manquants au retour de la mission, parmi lesquels le NT 987 du 455 Squadron. La première étape de la réalisation d'un diorama est la création de la base, ni trop petite, ni trop grande ( le sujet principal se perdrait ) Pour le Beaufighter, j'ai choisi une base carrée de cinquante centimètres de côté, représentant dans l'un des angles une section de hangar. La structure du hangar est réalisée en bois, et la façade en plâtre renforcé par une trame en grillage de garde - manger. Les tôles des portes et du toit sont réalisées en scratch : Une presse de fabrication maison m'a permis de mettre en forme un bout de cuivre, qui me servit de master pour thermoformer toutes les tôles ondulées dont j'ai eu besoin. La scène que j'ai choisi de réaliser est une scène typique des habitudes des membres de la Royal Air Force une photo de groupe près de l'avion. Les figurines viennent principalement des gammes Tarmac et Elan. La plupart d’entre elles ont bénéficié d'un peu de chirurgie esthétique. Elles sont peintes à l'huile (Winsor & Newton ) Le tracteur David Brown provient de la gamme Tarmac, comme les bombes posées sur les remorques. Le tracteur et les remorques sont peints en Bronze Green, couleur standard des véhicules de la Royal Air Force à la fin de la guerre. Deux remorques conservées au R.A.F. Museum de Hendon sont un parfait exemple en matière de couleurs. © Club du Theil | 2001 - 2004 | Contact : club-du-theil@tiscali.fr |
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